Je
suis devenue aquarelliste par goût de l’aventure. Mes carnets de
voyage ont été les témoins des multiples pérégrinations qui
m’ont finalement guidée vers la création d’un atelier à
Bois-Colombes.
Puis
l’univers végétal s’est petit à petit imposé comme une
évidence. J’aime le velouté ou le piquant d’un légume, la
sensualité d’une fleur, le mystère d’un petit coin de nature.
Le
procédé de l’aquarelle est si riche et multiple qu’il me semble
impossible de toucher un jour la limite de ses possibilités. Mes
aquarelles évoluent sans cesse, comme le besoin constant de percer
un mystère.
Je
ne suis plus aventurière, mais parfois l’incroyable évolution
d’une goutte de pigment sur son lac de papier suffit à me faire
rêver, au-delà des mots.